
Machine à affranchir du fabricant d’équipements de traitement du courrier. (© Neopost)
Neopost enchaîne les publications financières décevantes. Son cours de Bourse perd 14% depuis le début de l’année, 41% en six mois et 60% en trois ans !
L’an dernier, son chiffre d’affaires a fléchi de 4,1%, à 1,1 milliard d’euros. La marge opérationnelle courante (hors charges liées aux acquisitions) a reculé de 0,4 point de pourcentage, à 18,2%.
Profits en trompe l'oeilQuant au résultat net part du groupe, il s’est adjugé 13,2%, à 134 millions d’euros. Une «performance» qui s’explique par le fait que Neopost n’a pratiquement pas payé d’impôts l’an dernier. Le groupe a bénéficié d’une baisse du taux d’imposition aux États-Unis ainsi que de la suppression de la taxe sur les dividendes en France.
Non seulement l’activité ne s’a pas redémarré fin 2017, mais elle a fléchi sur la période. Au quatrième trimestre de l’exercice écoulé, le chiffre d’affaires a baissé de 4,4% à périmètre et taux de change constants, et de 10% en données publiées. C’est la division Enterprise Digital Solutions (EDS) qui a souffert de l’absence d’importants contrats de licence, alors que les dirigeants attendaient un rebond.
Cette activité de logiciels (gestion de la communication digitale) a été constituée à partir de plusieurs acquisitions, dont celles des sociétés GMC Software, Human Inference, Satori, etc. Elle était censée fournir un
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